Entre chien et loup...

C'est l'heure de l'ouverture des belles de nuit qui surplombent les tomates de différentes couleurs.

Pour les tomates rouges,c'est l'heure de l'apéro...

Alors qu'une graine de Cornue des Andes datant de 2009 se réveille après 7 ans de sommeil.

Vie de grainier à côté du marché aux puces

Une semaine après ma crise de semis, je souffre également toujours d'un besoin compulsif de mettre de côté des graines de tous les fruits qui me passent sous la main et dans la bouche. Evidemment, la saison s'y prête bien car les melons, abricots, cerises et fraises trônent sur les étalages.

Les graines de basilic semées il y a une semaine sont les premières à avoir germé.

La nouvelle vague de légumes se prépare donc, alors que la récolte des tomates bat son plein...

Au delà des légumes, c'est la première fois depuis le début de ce blog que j'ai autant de fleurs et d'arbres sur mon bureau, délocalisés ici pour faire une photo de famille.

Belle de nuit et de près

Un zeugma botanique en guise de titre pour faire un zoom sur la première fleur de mon pied de belle de nuit...

Addiction au semis

J'ai craqué! Avec le soleil qui revient et les températures qui remontent, je n'ai pu me résoudre à ne voir pousser que des tomates cerises sur mon bureau.
J'ai fait le fond du tiroir où j'entrepose mes graines et j'ai constitué un pot pourri que j'ai mis dans l'eau pour l'hydratation avant de faire les semis dans la soirée.

C'est grave docteur?

Alors que la communauté scientifique annonce la détection d'une deuxième onde gravitationnelle avec LIGO, je me prête moi aussi à des expériences scientifiques majeures, dont l'une d'elles consiste à peser ma toute première cerise récoltée de la saison.

Les œillets mis en jachère de façon un peu cavalière dimanche dernier, entourés d'éponges, se portent plutôt bien malgré le manque de lumière à l'endroit où il se trouvent.

Evidemment les œillets mis près de la fenêtre dans les cubes de laine de roche s'épanouissent beaucoup mieux que leurs congénères.

Mon pied de belle de nuit, en pleine adolescence, montre ses premiers boutons.

Et mes tomates cerises, à l'unisson, se parent de leur plus beau rouge.

Mes œillets prennent le maki

Le weekend se termine et pour occuper mon esprit après cette semaine difficile sur le plan personnel, je m’attelle à repiquer les œillets qu'Alain m'a donné.

Pour passer de la terre à l'hydroponie, je retire la terre des racines.

Je ré-inserts les plants dans les pots en coinçant les tiges dans des cubes de laine de roche et en passant tant bien que mal les racines dans les fentes des pots.

Après avoir utilisé les 3 pots vides il me reste 5 plants que je ne me résigne pas à jeter.
Je vais les mettre en jachère, en utilisant une technique que j'ai vu sur internet. L'idée est d'éviter de faire passer les racines par les petites fentes des pots, ce qui est quelque fois assez compliqué. Il suffit de faire des trous assez grands dans un support et de coincer les plants dans de la mousse qui est fermée en U autour des tiges. Comme je n'ai pas de mousse à disposition, j'utilise une vieille éponge qui est tranchée puis tenue par un scotch de peintre formant ainsi un Maki que je ne recommande pas de consommer évidemment, sous peine d'avoir quelques sushis.

Le seul problème en vue est la déshydratation des éponges qui risque de détruire les petits rouleaux; je vais continuer ma quête de mousse en attendant.
Et pour finir, une vue sur les tomates qui mûrissent malgré le temps maussade de ces derniers jours.

Ok, il faut de l'eau pour l'hydroponie, mais quand même, là c'est un peu trop non ?

Les parisiens ont les pieds dans l'eau, une sorte d'acqua alta vénitienne a fondu sur la capitale, même les chiens sont touchés, il mettent les pattes dans l'eau, l'eusses-tu cru?
Est-ce cette fameuse crue centennale que l'on attend depuis 1910 ou un aperçu des dérèglements météorologiques à venir dus au réchauffement climatique, il est un peu tôt pour le dire mais je dois avouer que le spectacle est impressionnant aux abords de la Seine.

Le nouveau code de la route : Attention trav-eaux ?

Je dois aussi confesser que malgré l'empathie que j'éprouve avec les personnes qui en subissent les désagréments, j'aime assez ces grands événements climatiques qui paralysent la vie moderne et forcent à ralentir, arriver en retard, bref aller à contre courant, si je peux m'exprimer ainsi, de la vie moderne. On se dit que vraiment, quelque soit l'avancement technologique, on aura un peu de mal à tout contrôler.
Je rougis de honte à avoir ses pensées impies, et une de mes tomates dans un élan de solidarité, en fait de même.