Fin de la saison 1

La salade mise en culture à l'intérieur a été brûlée par la lampe LED mise un peu trop près des feuilles. La salade à l'extérieur survit pour l'instant même si les cotylédons ont l'air d'avoir eu un petit coup de froid. Néanmoins, la première petite feuille semble bien se porter.

La durée de lumière naturelle quotidienne a considérablement diminué et l'éclairage artificiel n'est pas vraiment écologique, donc je préfère suspendre les cultures en attendant des jours meilleurs.

Après un an de tests, il est temps de rendre au bureau sa fonction originelle.

Les plants de tomate, concombre et courgette sont retirés des bacs.

Pour finir, un petit aperçu du plan de courgette lors de son retrait. On voit bien la longueur de la tige qui a sans cesse cherché la lumière en se rapprochant de la fenêtre.

Je vais quand même garder le fraisier par curiosité et la ciboulette pour les omelettes...

Retour aux laitues

Il y a presque un an déjà, je semais ma première salade dans un cube de laine de roche. Le succès fût au rendez-vous bien que les feuilles furent un peu fines et qu'elles ne pommèrent pas.

Après avoir testé les tomates, le basilic, le melon, les courgettes et les concombres et acquis une expérience indéniable en matière de culture indoor ... je me dis que finalement ça serait bien de revenir au salades, en essayant pour le coup de les faire pommer et d'avoir des feuilles plus craquantes.

Deux graines ont donc été mises en cube mardi soir, et après 4 jours de croissance, les cotylédons sont bien développés.

La lumière étant la base de la croissance, je décide donc de refaire un essai sur une salade en éclairage artificiel. J'ai lu quelque part que la pommaison était déterminée certes par la durée d'éclairement mais également par la différence de température entre le jour et la nuit. Pour des laitues d'hiver, je pense qu'à l'intérieur d'un appartement, le thermopériodisme ne pourra pas franchement être respecté.

Je vais donc faire pousser deux salades dans deux environnements différents : une salade à l'intérieur avec éclairage artificiel, et une autre salade à l'extérieur avec éclairage naturel, sous abris néanmoins pour éviter le dépôt de pollution. 

Pour la culture en intérieur, tout se passera dans une boite tapissée de papier d'aluminium pour essayer de garder les photons en cage...en utilisant ma lampe LED de 10 watts qui donne un éclairage de 8000 Lux au niveau du plant.

Un des deux plants est mis à l'extérieur aujourd'hui, en espérant profiter des températures plutôt clémentes annoncées pour ce week-end pour réussir l'acclimatation.

La ciboulette, le fraisier et le persil

Ce n'est pas une nouvelle fable de la Fontaine, mais l'occasion de faire le point sur les pieds extraits de leur environnement terreux pour être plongés dans des mini-systèmes kratky.
La ciboulette a bien repris et malgré quelques brins qui ont jauni, l'adaptation est plutôt réussie.

La ciboulette reprend pied

Le fraisier lui aussi à l'air d'apprécier son nouvel environnement aqueux. Il me semble d'ailleurs, mais je n'en suis pas sûr, qu'une nouvelle feuille a poussé (au premier plan de la photo ci-dessous).

Le persil a lui un peu plus de mal à s'acclimater. L'ensemble des anciennes feuilles sur les deux plants récupérés ont jauni. Néanmoins, tout espoir n'est pas perdu, de nouvelles petites feuilles apparaissent à la base des plants.

La valeur sûre, le concombre

Le dernier plant de basilic s'est fané.
C'est l'occasion de procéder à un changement de bac pour le pied de concombre qui est resté jusqu'alors dans un pot.
C'est aussi l'occasion de voir si le concombre porté par ce plant qui végète un peu depuis plusieurs semaines et qui stagne à 13,5 cm de longueur va croître à nouveau.
Normalement, ce pied dans un bac plus grand devrait également pouvoir porter de nouveaux fruits, comme l'autre pied qui porte à nouveau des fleurs et dont nous avons mangé cette semaine un magnifique concombre de 300g.

Ce concombre de 13,5 cm de longueur va-t-il croître à nouveau ?

De nouveaux petits concombres en formation, faisant fi du temps pluvieux d'octobre.

Eté indien...

Le dernier week-end de Septembre, ensoleillé et chaud, a été consacré à un "vrai" jardin, loin de Paris. Les coings et les pommes ont été récoltées, et quelques petits plants de persil, ciboulette et fraisier ont été prélevés de leur environnement naturel pour rejoindre la capitale.
C'est l'occasion de tester la culture hydroponique sur des plants qui ont débuté leur croissance en terre.

plants de ciboulette déracinés

La ciboulette est nettoyée, les plants passés par le fond du panier dans lequel j'ajoute des petits bouts de laine de roche. Les bulbes ont été positionnés à l'intérieur du panier et seules les racines auront un contact avec l'eau.

Le persil et le fraisier sont également mis dans des pots, par le haut dans ce cas, car les feuilles ne permettent pas de passer par le bas du panier. Les racines sont alors passées un peu en force à travers les trous du fond...

A quand le taboulé libanais...

La grande question est de savoir quand fleurira ce petit plant de fraisier. Normalement, en terre, il devrait fleurir vers mai-juin. Peut-être qu'avec la chaleur de l'appartement la floraison arrivera plus tôt... En revanche, il n'est pas prévu de lui procurer un éclairage artificiel, donc son avenir est incertain!

L'été se termine et les concombres s'épanouissent

Avec les tomates et le basilic, le concombre fait partie des réussites incontestables de cette culture hydroponique sur table, tant sur le plan productif que gustatif.
Evidemment, beaucoup de jeunes concombres sèchent avant de pouvoir grossir, mais ceux qui résistent prennent des tailles raisonnables et terminent dans les assiettes. Le plus gros actuellement mesure 23 cm, et doit bien peser 300 grammes. L'été se termine, mais une chose est sûre, ce concombre ne passera pas l'automne!

morituri te salutant

Quant aux fleurs femelles du pied de courgette, elle ne veulent décidément pas éclore alors que les fleur mâles se succèdent, en vain. Evidemment, le pied de courgette pousse à l'horizontal, en rampant jusqu'à la fenêtre. Les feuilles qui se développent recouvrent les fleurs femelles qui poussent au cœur de la tige, les privant ainsi de luminosité. Pour laisser passer la lumière, en espérant qu'il n'est pas trop tard avec les journées qui raccourcissent, j'élague les feuilles du dessus.

La fleur femelle pousse à la base de la feuille qui a été ici sectionnée

Des hauts et des bas

C'est le week-end, et le moment de faire le bilan de la semaine.
La salade à l'extérieur est morte, la fleur de courgette soumise à un éclairage artificiel rapproché s'est
mise à noircir, la fleur de melon fécondée s'est desséchée et le plant de salade se tord pour chercher la lumière qui peine à traverser les platanes. Je passe sur l'actualité nationale et internationale évidemment, là n'est pas le propos, mais je dirais que l'ambiance générale n'est pas à l'euphorie.

Au premier plan, la fleur de courgette n'a pas apprécié l'éclairage LED rapproché

D'un autre côté, ce début de Septembre est ensoleillé, un nouveau concombre est en pleine croissance et de nouvelles fleurs femelles ont fait leur apparition en profitant probablement de l'environnement lumineux inhabituel aux environs de la lampe LED (on en voit une au deuxième plan de la photo ci-dessus).

Et puis j'ai vu une conférence intéressante de Serge Haroche sur la physique quantique et lumière (la conférence ici) qui m'a donnée une idée sur une boîte de culture que j'essaierai de développer dans les semaines à venir...

Lever de LED sur la fleur femelle de courgette...

Pollinisation à la pince et au hasard

Je profite d'avoir plusieurs fleurs écloses pour continuer mes tentatives de pollinisation du pied de melon.
Je ne sais pas vraiment comment m'y prendre alors j'essaie de reproduire que ce qui semble fonctionner pour les courgettes, c'est à dire polliniser une fleur femelle à partir d'une fleur mâle. Le problème est que contrairement aux fleurs de courgettes, je n'arrive pas à distinguer le genre des fleurs de melon. Je vais donc prendre l'hypothèse que mon pied de melon est de variété andromonoïque et qu'avec un peu de chance je vais utiliser des fleurs hermaphrodites.
Tout cela n'est pas très déterministe, alors je compte sur la chance...

Je choisis une fleur dont je retire les pétales et qui va me servir à polliniser une autre fleur.
Deux pinces à épiler sont utilisées, une pour tenir le bas de la fleur, et l'autre pour retirer les pétales.
Une fois les étamines (ou ce que je pense être les étamines..) mises à nues, je vais titiller (je ne vois pas d'autre mot) le cœur d'une fleur restée sur le pied.

L'industrie du LUX au secours des fleurs femelles

La culture hydroponique nécessite de l'eau avec le bon pH, des engrais avec la bonne concentration, de la chaleur et de la lumière. Dès le début j'ai investi dans le testeur de pH en délaissant le testeur d'électro-conductivité et en projetant que mon problème principal serait la lumière. Orienté ouest, derrière une rangée de platanes, on ne peut pas dire que le bureau qui abrite mes cultures soit baigné de soleil.
En navigant sur internet, je suis toujours surpris de la puissance et de la luminosité offertes par les lampes de croissance proposées à la vente, de leur prix et de la consommation électrique induite par les puissances des systèmes.
Toute cette débauche d'énergie me semble disproportionnée pour faire pousser des légumes, d'un point de vue "éthique" et financier... mais j'avoue que mon but n'est pas la recherche de productivité.
Ma lampe LED ne fait que 10 watt et correspond au maximum de mes concessions en la matière.
J'obtiens certains résultats sans éclairage particulier mais je suis toutefois curieux d'objectiver les conditions lumineuse de mon bureau et de l'apport de la lampe LED qui soutient si bien le démarrage de la croissance de ma laitue d'hiver.

La bonne nouvelle c'est que sur googleplay, on trouve beaucoup d'applications "Luxmètre" à télécharger sur smartphone. J'en choisi deux pour vérifier les résultats obtenus et me voici parti à mesurer la lumière.
Aujourd'hui, à 11 heure du matin, le ciel est nuageux et j'obtiens juste derrière la fenêtre une luminosité de 1000 lux qui décroit très vite au fur et à mesure que je m'éloigne de la fenêtre. Les tomates reçoivent 300 Lux et le basilic 180! Derrière une feuille de courgette collée à la fenêtre, je mesure 130 Lux...J'imagine que cette faible luminosité est la raison pour laquelle les fleurs de courgette femelles, qui n'ont pas de tige pour aller chercher la lumière, ont un peu de mal à éclore.
Je vais donc les aider un peu en utilisant l'éclairage LED dont je dispose pour booster la floraison.
La lampe étant installée, une mesure à la distance de la fleur femelle que je vise indique une luminosité de 2200 Lux, soit 2 fois la luminosité actuelle juste derrière la fenêtre. Nous allons bien voir si ça change quelque chose...

La maison de l'air ...

Hier, direction le parc de Belleville, pour répondre à ma curiosité sur l'expérimentation en cours en matière de culture hors-sol.... Hélas, la maison de l'air était fermée et les systèmes de culture démontés... Faute de basilic j'ai fait chou blanc!

On aperçoit les systèmes de culture vides derrière la vitre...

Rendez-vous donc à la prochaine fête des Jardins à Paris, le 28 Septembre 2014.

what else ?

Les tomates vilma ont donné tout l'été et il reste quelques fruits à récolter...

Fin août, quelques tomates Vilma encore à déguster

Le plant de basilic a également agrémenté nos salades estivales et même si il s'étiole un peu, il produit encore. Les bourgeons ont été systématiquement enlevés avant l'apparition des fleurs et le pied de plus de 1cm de diamètre se lignifie.

Le basilic se lignifie

Un temps à semer des laitues d'hiver

Le retour aux sources de la laitue d'hiver au début du mois d'août devait être prémonitoire de la météo parisienne de cette dernière partie de l'été.
Trois semaines après le semis et une semaine sans soleil ni lumière artificielle, le plant de laitue a quand même survécu et continue sa croissance un peu au ralenti.

La deuxième graine, qui avait été semée pour plus de sécurité, est
beaucoup plus lente à lever. Elle
sera donc le cobaye d'une nouvelle expérimentation de culture à l'extérieur. Pour ne pas être exposé aux même désagréments que lors du test de ce printemps (le carton qui s'envole et la pollution qui se dépose sur les feuilles), je la mets sous cloche, ou sous bouteille plus exactement.

Paris expérimente la culture hors sol

Depuis le mois de juin des expérimentations de culture hors sol sont effectuées à la maison de l'air, dans le quartier de Belleville à Paris (le blog de suivi de l'expérimentation). Il faudra que j'aille voir ça!

Quant à moi, je récolte mon premier concombre, un peu tardivement d'ailleurs, qui pèse 140 grammes, pas très gros donc...

Un de perdu, dix de retrouvés, si on en croit l'adage qui doit bien s'appliquer aussi aux concombres...

La relève en formation

C'est la rentrée !

Après un mois d'août particulièrement maussade à Paris cette année, la croissance des plantes continue néanmoins avec une consommation d'eau à la baisse.

Le plan de courgette est le plus développé, et les fleurs mâles se succèdent sans que les fleurs femelles daignent éclore, ce qui me prive pour l'instant du plaisir d'avoir des courgettes à la maison!

Quelques fleurs de melon apparaissent régulièrement mais je n'ai pas encore trouvé le moyen de les polliniser à la main. Le dernier essai date d'hier lorsque deux fleurs sont apparues simultanément, l'une ayant servi à essayer de déposer du pollen dans le cœur de l'autre avec une pince à épiler...

Recontre du troisième type

La dernière réorganisation des plants à laissé un espace vide qui a vocation à être rempli. Il est grand temps de revenir à l'origine même de ce blog, la culture des salades!
Mises à l'eau lundi pour germination, introduites dans les cubes mardi matin, les cotylédons sont apparus jeudi. Afin de ne pas avoir des tiges trop grandes dues à la recherche de la lumière, j'utilise la lampe LED 10W achetée cet hiver. Le spectacle de nuit est assez beau et me rappelle un film bien connu...

Evidemment il manque les fameuses notes de musique! Mais le résultat est là, pas de tige à l'horizon.

Le plan de courgette abrite les fleurs mâle et femelle qui, je l'espère, écloront en même temps.

Réorganisation

La courgette, avec son développement racinaire important, nécessite un apport d'eau régulier. En prévision de quelques jours d'absence, je procède à une légère réorganisation des plants. Un plant de basilic, le moins prolifique, est sacrifié, le concombre prend sa place et la courgette va rejoindre le même bac que le plant de tomate.

La fleur de courgette femelle tarde à éclore et j'espère que ce nouveau volume pourra permettre à la courgette de s'épanouir...

Les maths et la courgette

Axiome de la courgette en hydroponie :
Lorsqu'on élève une graine au cube

on obtient une racine carrée...

Les cucurbitacées occupent le devant de la scène.

This is the end... au moins pour les Bajaja

Le pied de tomate Bajaja s'est mis à sécher et les tomates ne mûrissent plus. En revanche, le concombre est en pleine croissance et mesure maintenant 16 cm.

La récolte est donc faite (185 grammes) et le pied de tomate, retiré du bac.

La place laissée dans le grand bac va pouvoir être réutilisée par le pied de concombre qui se contente pour l'instant d'un pot de compote...

Voilà, le concombre est installé. Il va vite lui falloir développer ses racines afin de suivre la baisse du niveau d'eau générée par le pied de tomate Vilma. 

Consolidation des tuteurs

Le plant de Vilma, après une nouvelle floraison, déploie ses fruits qui pèsent lourdement sur les branches... Une structure maison, directement inspirée des échafaudages de Hong-Kong, devrait permettre de maintenir ces succulentes tomates Vilma pendant leur croissance.

Un petit point sur la croissance des concombres avec la star du carré, 11 cm de long, casaque verte toque jaune..

Floraison des cucurbitacées

Que de fleurs sur ces courgettes, melon et concombres....