samedi 30 mai 2020

Germinations du weekend

Placés en début de semaine à germer dans du coton, le noyau d'abricot issu d'un fruit d'Ardèche mangé en 2019 et un pépin d'une pastèque dégustée le weekend dernier sont transplantés dans des cubes.
J'ai craqué et j'ai décidé de semer à nouveau quelques graines de belles de nuit récupérées en Grèce il y a 4 ans.


Le facteur limitant va être la place dans les bacs et la disponibilité des paniers qui sont tous utilisés à présent. Peut-être va-t-il être temps de stopper la débauche de semis... ou pas!

vendredi 29 mai 2020

Panique à bord

Surprise au réveil ce matin. Une nouvelle fleur est apparue et la première fleur, fanée, tombe vers le sol. 
Fleur Arachide Hydroponie Paris 18

Le problème c'est que je n'ai pas encore de sable pour mettre dans le récipient supposé accueillir les gynophores. Je suis un peu pris de court! Il me reste toutefois une toute petite quantité de terreau d'une plante achetée il y a quelque temps que j'avais gardé pour essayer de faire des semis d'impatiens que je n'ai jamais réussi à faire dans des cubes. Je vais l'utiliser en bricolant des séparations afin de contenir le volume disponible.

Ceci étant fait, j'ai quand même un doute sur la pollinisation de la fleur, car ça ne ressemble pas vraiment aux photos que j'avais vues sur internet. Je m'attendais à ce que la fleur disparaisse et que seule une tige plus rigide tombe au sol.

Bon, de toute façon je ne peux pas faire grand chose de plus. J'en profite pour titiller la nouvelle fleur en espérant que ça peut aider pour une supposée pollinisation autogame.

Et je vais m'atteler aujourd'hui à récupérer du sable!

jeudi 28 mai 2020

#OK Bloomer!

Une légère modification du fameux mème internet qui tourne en dérision les attitudes stéréotypées des baby boomers et qui annonce le thème d'aujourd'hui, la floraison et les boutons floraux en préparation.
Commençons par la reine du jour, qui mérite bien une réécriture du fameux poème de Pierre de Ronsard et qui reprend en mieux mon empressement à montrer le miracle de la matinée
                Mignonne, allons voir si l'arachide
                Qui ce matin avait déclose
                Sa robe de safran au soleil ...

Floraison arachide hydroponie Paris18

Entre 7:00 et 8:00, l'éclosion s'est produite!
Floraison arachide hydroponie Paris18

Du coup, il me semble intéressant de faire le tour des autres plantes pour surveiller les boutons floraux.
Les plants de tomates

Le Gombo

où l'on distingue nettement des petites boules de mucilage qui  rappelle le côté gélatineux des gombo cuits.
Et enfin l'Ipomée

De belles couleurs en perspective!

dimanche 24 mai 2020

Couveuses à cacahuètes

Bon les petites structures qui vont permettre d'accueillir les gynophores sont en place.
Le tube de carton a été débité et les morceaux ainsi obtenus collés dans les récipients préalablement percés.

J'ai inséré délicatement les paniers contenant les arachides dans ces structures ...

Puis j'ai remis le tout en place sur les plaques de polystyrène.

Il ne reste plus qu'à mettre du sable. Le diamètre du contenant n'est pas très grand et il faudra peut-être rajouter d'autres récipients ad-hoc au cas où il y aurait trop de gynophores à abriter, mais on en est pas encore là.
Un petit point sur les plants de tomates en passant. Le cube qui contenait beaucoup de graines a donné naissance à trois beaux pieds qui mesurent plus de 30 cm.

De plus, de tout-petits boutons floraux commencent à être visibles (petites boules vert sombre).

Celui qui partage son panier avec le plant de cluster bean est moins développé et fait la moitié de la taille des autres.

samedi 23 mai 2020

Carpe diem

C'est aujourd'hui la Saint-Didier, et il vient de pleuvoir à Paris. Pas de chance, car "A la Saint-Didier soleil orgueilleux, nous annonce un été joyeux».
A ce dicton qui ne nous dit rien qui vaille, préférons la locution latine "Carpe diem " et profitons des observations du jour.
Je me demande vraiment si j'ai besoin de faire une treille pour l'ipomée car a priori, elle fait ça très bien toute seule. Elle dépasse de 30 cm le tuteur en faisant des tresses.
Ipomée Hydroponie Paris18

On commence à distinguer les gousses des cluster beans.


La racine cassée de la mangue se subdivise et a donné naissance à deux voire trois racines.



Comme il pleut et que nous avons mangé japonais hier soir, je vais pouvoir me lancer dans la construction de mes réservoirs à cacahuètes!

vendredi 22 mai 2020

jeudi 21 mai 2020

Plan large

En cette fin de journée quasi-estivale à Paris, un aperçu des plantations du confinement...
Hydroponie Paris18

mercredi 20 mai 2020

Back in Paris

De retour à Paris, le premier réflexe est de vérifier les niveaux d'eau en soulevant la plaque de polystyrène qui supporte les paniers.

Il y avait encore un peu de marge, mais au vu des températures annoncées dans les prochains jours, il va falloir faire le plein.
Pendant ces 10 jours, la végétation s'est bien développée.
Un des pieds de cluster beans a déjà fait deux fleurs et on commence à apercevoir les prémices des futurs fruits.
Cluster bean hydroponie Paris18

L'ipomée s'entortille autour du tuteur en espérant que lui construise une treille...
Ipomée hydroponie Paris18

Un des pieds de Gombo ne devrait pas non plus tarder à fleurir.
Gombo Hydroponie Paris18

Les arachides s'élèvent de plus en plus et luttent pour défendre leur espace vital contre les melons envahissants de l'autre bac.
Arachide hydroponie Paris18

La bonne surprise est que la tige du manguier a retrouvé un croissance apicale.

Rien n'est gagné toutefois car la racine cassée se délite et je ne vois aucune autre racine de remplacement sortir du panier.

mardi 12 mai 2020

Le jour d'après le jour d'après

Ca fait deux jours que nous sommes officiellement sortis du confinement et je suis retourné à Lyon pour y régler des affaires personnelles.
Dimanche dernier, j'ai mis en place tous les plants dans des bacs permettant une autonomie d'au moins deux semaines.
Hydroponie Paris 18

Même les plants d'arachides ont rejoint la communauté, même si je leur réserve un traitement particulier à terme. J'ai commencé à réfléchir à la façon dont j'allais m'occuper d'eux pour prendre en compte leur processus spécifique de maturation des fruits par enfouissement.
La pollinisation m'inquiétait un peu mais un article de l'ingénieur agronome Patrick Hautefeuille (pollinisation-et-fecondation-des-plantes-cultivees) indique que l'arachide est autofertile, donc secouer un peu la plante au moment de la floraison devrait suffire.
Je vais surélever les cubes en les plaçant dans des réservoirs remplis de sable d'au moins 4 cm de haut pour que les gynophores puissent y plonger après la fertilisation.

On voit bien que dans la conception, c'est de la haute technologie. La cloison entre le panier et le bac de sable sera probablement fait à partir d'un tube de papier absorbant, et il se pourrait que le candidat soit déjà identifié...
Le bac devra être circulaire et haut d'au moins 4 cm. Je pensais à une boite de fromage dans un premier temps mais à la réflexion, le contenant d'une soupe miso du japonais d'en bas serait encore plus approprié, si jamais il se décide à réouvrir.

Pour finir, et en attendant la suite qui n'arrivera pas avant la fin de la semaine prochaine, je vous propose un aperçu des plants de coton et de gombo.
Coton et Gombo Hydroponie Paris 18




jeudi 7 mai 2020

Y a pas de mai qui tienne....

Pas trop lumineux aujourd'hui, on se prépare tranquillement au week-end de 3 jours qui arrive.
Qu'est ce qu'on fait ce week-end ? Guess what! Comme le week-end de la semaine dernière, et il n'y a pas de mais qui tienne.... même en mai. Stay indoors!
Hydroponie Paris 18


samedi 2 mai 2020

Déjà au basket j'avais des problèmes pour que ça rentre dans le panier...
Mangue hydroponie Paris 18

vendredi 1 mai 2020

Des hauts et des bas

Comme on est pas sur facebook et que tout ne va pas toujours comme on le souhaiterait, on va aborder deux petits problèmes découverts cette semaine.

Les feuilles de melon ont un problème, un jaunissement apparaît sur les extrémités des feuilles.

Quelques recherches sur internet plus tard, le diagnostic est assez clair, c'est  une carence en magnésium générant une chlorose internervaire débutant par la périphérie du limbe des feuilles basses. En fin d'évolution, les tissus jaunis finissent par se nécroser tandis que les nervures ont tendance à conserver leur coloration verte.
En vérifiant sur l'engrais liquide que j'utilise en ce moment, aucune mention de présence de magnésium.

Cet engrais m'avait été recommandé par le vendeur du growshop dans lequel j'avais fait quelques emplettes, et je l'ai pris sans trop vérifier le contenu. Erreur tragique, car il ne contient pas grand chose et est beaucoup moins riche que celui de mon premier achat qui faisait merveille (cf fournitures-de-rentree-hydroponique.html) mais qu'il ne vendait plus.
Alors en attendant d'acheter d'éventuels compléments ou de changer d'engrais, on va faire de la récupération des survivants de l'hiver...  Prescription de 1 cachet de 48 mg écrasé qui doit correspondre à 0,1% du poids du liquide versé dans le bac contenant 7 litres d'eau.


Sur un autre registre, constatant qu'aucune tige ne sortait du noyau de mangue, je suis parti à la recherche sur internet d'information sur les jeunes plants de manguiers pour me rassurer sur la durée d'apparition nominale des premières feuilles. Sur une photo, j'ai pris conscience que la tige partait du même endroit que la racine, dans mon cas sous l'eau car j'avais déposé l'amande verticalement dans un panier. Et effectivement....


Du coup, j'ai sorti l'amande de son panier (j'ai cassé l'extrémité de la racine en faisant cela), et je vais essayer de repositionner le tout pour que la tige puisse sortir vers le haut.... A suivre.

Bon allez, malgré tout, tout n'est pas si sombre.
Hydroponie Paris 18

Windowfarm

Une windowfarm est un système hydroponique vertical, fait de bouteilles recyclées,développé par Brita Riley (voir  sa présentation à TEDxMan...