Le manguier touche le fond

Du bocal... il va falloir que je trouve un récipient plus profond pour laisser ses racines continuer à pousser. On remarque bien là où la racine s'est cassée lorsque que j'ai modifié la position de l'amande pour laisser sortir la tige.

L’événement du jour, c'est l'ipomée qui fleurit enfin!

Et les actinidia font leurs premières vraies feuilles...

Bon début de semaine!

De retour à Paris après trois jours d'absence

Ce matin le ciel est gris à Paris et je n'étais pas présent pour suivre l'évolution des différentes plantations pendant la poussée de chaleur qu'a subi la capitale depuis 72 heures.
Il semble que cela a bien plu aux plants d'arachides qui sont à nouveau en fleurs.

Les fleurs sont situées à plus de 15 cm du sol, ce qui promet de belles tailles de gynophores.

La deuxième fleur du gombo a éclos pendant mon absence et la croissance du premier gombo est assez remarquable.

Les première fleurs de tomates sont également apparues...

Et l'ipomée est sur le point de déployer sa première fleur.

Les melons ont également fleuri, en vain, car pour eux, point de pollinisation possible dans mes conditions de culture sans intervention humaine.
Afin d'essayer d'augmenter les probabilités de pollinisation, j'ai décidé de faire des réserves de pollen de fleurs mâles.
Quelques recherches sur internet semblent indiquer qu'une conservation au frigo dans une atmosphère sèche permet de conserver le pollen et que celui-ci doit être récolté au début de la floraison.
Donc ce matin, alors qu'une fleur mâle était apparue, je me suis empressé de la cueillir, de lui ôter ses pétales et de la placer dans un verre rempli de riz, faute d'autre solution de dessiccation. J'ai placé le verre au frigo après l'avoir fermé avec du film étirable.

J'attends avec impatience la venue d'une fleur femelle pour vérifier l'efficacité du procédé.

La machine à fabriquer des capsules Apollo

Fan de biomimétisme et souffrant d'une légère tendance à l’anthropomorphisme, je ne peux m'empêcher de voir dans ce futur fruit de gombo révélé ce matin, une capsule Apollo 100% green.

Vu sous un autre angle, elle ressemble en fait plus à un gland.

Pour le plaisir des yeux, retour sur la fleur éphémère capturée hier en fin d'après-midi.

#MondayMotivation

Au réveil, voir pour la première fois une fleur de gombo, c'est extrêmement roboratif!

Voilà l'été ...

... et la fête des pères et la fête de la musique. A cela s'ajoute les petits nouveaux qui ajoutent encore plus de joie à cette journée qui cumule les mandats. En effet, après 3 semaines, voici que les graines récupérées sur le kiwi mangé le premier juin dernier donnent naissance à des futurs actinidiers.

La question qui reste sans réponse est de savoir si ces plants seront des mâles ou des femelles; il va falloir attendre les premières fleurs ... 3 ans au moins!
Côté arachides, le gynophore de la plus récente fleur touche le sol comme prévu.

Une nouvelle fleur de melon mâle est apparue mais j'attends avec impatience une fleur femelle. Heureusement, j'ai l'impression que celle présentée ci-dessous semble en être une.

 Quelle journée!

C'est jeudi et c'est l'occasion de faire un point intermédiaire sur la descente du gynophore n'ayant pas encore atteint le sol. On constate une grosse différence entre mardi et aujourd'hui...

Le jeune plant d'abricot est sorti et exhibe ses feuilles déjà nombreuses.

Pour finir, je propose une petite comparaison de la croissance entre deux plants issus de pépins d'une même pastèque, mis à germer au même moment. Celle de droite a germé environ une semaine avant celle de gauche mais n'a, hélas, pas eu droit à une cure de lumière artificielle.

Nuits blanches à Seattle

Ce matin, la première fleur, mâle, est apparue sur un des pieds de melons.

C'est bien, mais il va en falloir au moins deux, des deux sexes, et en même temps, pour pouvoir réaliser une fécondation manuelle car aucun pollinisateur naturel n'est présent dans mon espace de culture.
On va avoir droit à un remake de "Nuits blanches à Seattle" et suivre la course à l'amour entre deux fleurs de sexe opposé comme celle que vivent Annie Reed (Meg Ryan) et Sam Baldwin (Tom Hanks) dans cette comédie romantique de 1993.
Mais la fin sera-t-elle aussi heureuse?
A suivre...

Retour de weekend

Après 3 jours d'absence, il me tardait de vérifier la descente des gynophores. Je n'ai pas été déçu car celui que j'avais réorienté vers le bac prévu à cet effet a touché terre.

Du coup, les bacs ont été remplis de sable pour accueillir les nouveaux venus, notamment celui qui se trouve un peu plus haut, à 2 cm du sol.

Au vu de la croissance estimée du précédent, le sable devrait être atteint le week-end prochain.
A part ça, un des noyaux mis en germination le 27 mai dernier ne devrait pas tarder à sortir ses feuilles, que l'on aperçoit prêtes à bondir à l'air libre. Je pense qu'il s'agit d'un noyau d'abricot.

Le gombo qui a perdu ses premiers boutons floraux a de bonnes chances de fleurir d'ici peu.

Et le pied de mangue a retrouvé un peu de vigueur depuis qui je lui ai retiré de l'eau qu'il devait avoir trop en abondance.

Réorientation

Comme je voulais à tout prix tester mon système devant héberger les cacahuètes, j'ai réussi à forcer un des gynophores à l'extérieur du panier. J'espère que ça ne va pas le traumatiser et qu'il va continuer sa descente.

Je ne pourrai suivre sa croissance ce weekend, donc la suite sera faite mardi prochain.

Les gynophores, j'adore!

Ce matin, lors de ma visite de contrôle, je regardais mes structures faites pour héberger les arachides à venir en me disant que finalement j'avais fait ça pour rien au vu des problèmes de pollinisation constatés. En remontant sur un des pieds d'arachide, j'aperçus un bouton légèrement orangé qui me redonna un peu espoir. D'autres essais pourraient avoir lieu.

En allant regarder l'autre pied, j'en aperçus un autre juste à côté d'une précédente floraison.

Mais là, un petit détail attira mon attention. En examinant la fleur fanée, je perçus comme un gonflement à la base du pédoncule desséché. Ne serait-ce pas ça finalement le fameux gynophore tant attendu? Ni une ni deux, je regardais l'autre fleur du même pied.

La tige formée, solide, plongeait dans le cube de laine de roche et malgré quelques manipulations pour tenter de le remettre à l'extérieur du panier, je dus me rendre à l'évidence que celui-ci était déjà bien profond et qu'il ne bougerait pas.
Quelle va être la suite? Le suspens est infernal!
La cacahuète arrivera-t-elle à se développer dans la laine de roche?
Le gynophore va-t-il traverser le panier et se développer dans le bac avant de toucher l'eau?
Le gynophore va-t-il plonger dans l'eau?
Brenda va-t-elle avouer à Jonathan qu'elle l'aime? A non ça c'est dans les feux de l'amour...
Tout ça va être intéressant à suivre en tout cas.
Bref pour en finir avec mes observations du matin, je revenais à l'unique fleur de l'autre pied pour vérifier si lui aussi pourrait donner quelque chose...

Il semble bien qu'il y ait un renflement à la base du pédoncule...
Stay tuned!

Fiat naturalis lux

Retour à la lumière naturelle donc pour mes deux plants qui ont passé 4 jours sous un éclairage LED et qui se sont redressés sans croître au niveau de la tige.

Dans la rubrique croissance, l'ipomée pousse toujours plus haut et je lui ai confectionné un treillage sur mesure qui s'élève à 1 mètre de haut.

Assistance lumineuse

Ces derniers jours ont été bien gris à Paris, et mes deux jeunes plants de pastèque et de belle de nuit ont tendance à allonger leur tige pour se rapprocher du soleil! Ça n'est pas l'idéal car la longue tige qui en résulte n'est pas très robuste et va fragiliser la plante à terme. Du coup, je vais leur apporter un peu d'assistance lumineuse afin qu'elles se redressent et puissent consolider leur début de croissance.
Je ressors ma lampe LED de 10 watts achetée en 2013 (Belle LED). Ça n'est pas un gros sacrifice financier ni une débauche écologique puisque au prix de 0,1450€ le kWh (tarif pris pour exemple chez de Planète Oui – Électricité 100 % renouvelable), on a donc 100 heures de fonctionnement, soit pour 16 heures par jour (de 06:00 à 22:00), un peu plus de 6 jours de lumière pour 14,5 centimes d'euro.

A suivre...

Folie foliaire

Après avoir zoomé hier sur les pieds d'arachide dont la pollinisation n'a a priori pas mieux marché que la dernière fois, il est temps de prendre du recul pour avoir une vision d'ensemble et admirer la diversité des feuilles qui profitent de ce rare passage lumineux de la journée.

Nouvelles floraisons sur l'arachide...nouvelles chances de pollinisation?

Ce matin, mes deux plants d'arachide étaient en fleur simultanément.

Comme les deux précédentes floraisons n'ont rien donné, la pollinisation ne s'étant pas faite, j'ai voulu creuser un peu le sujet.
Il s'avère que la pollinisation a lieu avant la floraison, qui intervient généralement au lever du soleil. L'auto-pollinisation est la règle mais le taux de réussite est d'environ 10% seulement (The_flowering,_pollination_and_hybridization.pdf). Il existe des méthodes de pollinisation croisée, dont celle de l'émasculation, qui doit être pratiquée avant la déhiscence des anthères, donc de la floraison, c'est à dire de nuit. Pour plus de détails, voir le lien suivant (Pollinisation croisée des arachides) qui pointe sur deux vidéos youtube expliquant les deux manipulations à faire sur les deux fleurs à croiser. Ca à l'air un peu compliqué et donc je vais probablement m'en tenir à mes 10%, de chance. Après tout, ça n'est pas comme si je tenais à avoir une production massive de cacahuètes!

Open bar

Aujourd'hui c'est la ré-ouverture des terrasses de café à Paris! Pour fêter ça, je donne de l'espace et la lumière du matin à mes deux petits nouveaux, les pied de pastèque et de belle de nuit.

Une petite contemplation du pied de mangue au petit matin et c'est parti pour une belle journée ensoleillée!