lundi 29 septembre 2014

Eté indien...

Le dernier week-end de Septembre, ensoleillé et chaud, a été consacré à un "vrai" jardin, loin de Paris. Les coings et les pommes ont été récoltées, et quelques petits plants de persil, ciboulette et fraisier ont été prélevés de leur environnement naturel pour rejoindre la capitale.
C'est l'occasion de tester la culture hydroponique sur des plants qui ont débuté leur croissance en terre.
plants de ciboulette déracinés
La ciboulette est nettoyée, les plants passés par le fond du panier dans lequel j'ajoute des petits bouts de laine de roche. Les bulbes ont été positionnés à l'intérieur du panier et seules les racines auront un contact avec l'eau.


Le persil et le fraisier sont également mis dans des pots, par le haut dans ce cas, car les feuilles ne permettent pas de passer par le bas du panier. Les racines sont alors passées un peu en force à travers les trous du fond...
A quand le taboulé libanais...
La grande question est de savoir quand fleurira ce petit plant de fraisier. Normalement, en terre, il devrait fleurir vers mai-juin. Peut-être qu'avec la chaleur de l'appartement la floraison arrivera plus tôt... En revanche, il n'est pas prévu de lui procurer un éclairage artificiel, donc son avenir est incertain!

dimanche 21 septembre 2014

L'été se termine et les concombres s'épanouissent

Avec les tomates et le basilic, le concombre fait partie des réussites incontestables de cette culture hydroponique sur table, tant sur le plan productif que gustatif.
Evidemment, beaucoup de jeunes concombres sèchent avant de pouvoir grossir, mais ceux qui résistent prennent des tailles raisonnables et terminent dans les assiettes. Le plus gros actuellement mesure 23 cm, et doit bien peser 300 grammes. L'été se termine, mais une chose est sûre, ce concombre ne passera pas l'automne!
morituri te salutant
Quant aux fleurs femelles du pied de courgette, elle ne veulent décidément pas éclore alors que les fleur mâles se succèdent, en vain. Evidemment, le pied de courgette pousse à l'horizontal, en rampant jusqu'à la fenêtre. Les feuilles qui se développent recouvrent les fleurs femelles qui poussent au cœur de la tige, les privant ainsi de luminosité. Pour laisser passer la lumière, en espérant qu'il n'est pas trop tard avec les journées qui raccourcissent, j'élague les feuilles du dessus.
La fleur femelle pousse à la base de la feuille qui a été ici sectionnée

samedi 13 septembre 2014

Des hauts et des bas

C'est le week-end, et le moment de faire le bilan de la semaine.
La salade à l'extérieur est morte, la fleur de courgette soumise à un éclairage artificiel rapproché s'est
mise à noircir, la fleur de melon fécondée s'est desséchée et le plant de salade se tord pour chercher la lumière qui peine à traverser les platanes. Je passe sur l'actualité nationale et internationale évidemment, là n'est pas le propos, mais je dirais que l'ambiance générale n'est pas à l'euphorie.
Au premier plan, la fleur de courgette n'a pas apprécié l'éclairage LED rapproché

D'un autre côté, ce début de Septembre est ensoleillé, un nouveau concombre est en pleine croissance et de nouvelles fleurs femelles ont fait leur apparition en profitant probablement de l'environnement lumineux inhabituel aux environs de la lampe LED (on en voit une au deuxième plan de la photo ci-dessus).

Et puis j'ai vu une conférence intéressante de Serge Haroche sur la physique quantique et lumière (la conférence ici) qui m'a donnée une idée sur une boîte de culture que j'essaierai de développer dans les semaines à venir...

samedi 6 septembre 2014

Pollinisation à la pince et au hasard

Je profite d'avoir plusieurs fleurs écloses pour continuer mes tentatives de pollinisation du pied de melon.
Je ne sais pas vraiment comment m'y prendre alors j'essaie de reproduire que ce qui semble fonctionner pour les courgettes, c'est à dire polliniser une fleur femelle à partir d'une fleur mâle. Le problème est que contrairement aux fleurs de courgettes, je n'arrive pas à distinguer le genre des fleurs de melon. Je vais donc prendre l'hypothèse que mon pied de melon est de variété andromonoïque et qu'avec un peu de chance je vais utiliser des fleurs hermaphrodites.
Tout cela n'est pas très déterministe, alors je compte sur la chance...

Je choisis une fleur dont je retire les pétales et qui va me servir à polliniser une autre fleur.
Deux pinces à épiler sont utilisées, une pour tenir le bas de la fleur, et l'autre pour retirer les pétales.
Une fois les étamines (ou ce que je pense être les étamines..) mises à nues, je vais titiller (je ne vois pas d'autre mot) le cœur d'une fleur restée sur le pied.




L'industrie du LUX au secours des fleurs femelles

La culture hydroponique nécessite de l'eau avec le bon pH, des engrais avec la bonne concentration, de la chaleur et de la lumière. Dès le début j'ai investi dans le testeur de pH en délaissant le testeur d'électro-conductivité et en projetant que mon problème principal serait la lumière. Orienté ouest, derrière une rangée de platanes, on ne peut pas dire que le bureau qui abrite mes cultures soit baigné de soleil.
En navigant sur internet, je suis toujours surpris de la puissance et de la luminosité offertes par les lampes de croissance proposées à la vente, de leur prix et de la consommation électrique induite par les puissances des systèmes.
Toute cette débauche d'énergie me semble disproportionnée pour faire pousser des légumes, d'un point de vue "éthique" et financier... mais j'avoue que mon but n'est pas la recherche de productivité.
Ma lampe LED ne fait que 10 watt et correspond au maximum de mes concessions en la matière.
J'obtiens certains résultats sans éclairage particulier mais je suis toutefois curieux d'objectiver les conditions lumineuse de mon bureau et de l'apport de la lampe LED qui soutient si bien le démarrage de la croissance de ma laitue d'hiver.

La bonne nouvelle c'est que sur googleplay, on trouve beaucoup d'applications "Luxmètre" à télécharger sur smartphone. J'en choisi deux pour vérifier les résultats obtenus et me voici parti à mesurer la lumière.
Aujourd'hui, à 11 heure du matin, le ciel est nuageux et j'obtiens juste derrière la fenêtre une luminosité de 1000 lux qui décroit très vite au fur et à mesure que je m'éloigne de la fenêtre. Les tomates reçoivent 300 Lux et le basilic 180! Derrière une feuille de courgette collée à la fenêtre, je mesure 130 Lux...J'imagine que cette faible luminosité est la raison pour laquelle les fleurs de courgette femelles, qui n'ont pas de tige pour aller chercher la lumière, ont un peu de mal à éclore.
Je vais donc les aider un peu en utilisant l'éclairage LED dont je dispose pour booster la floraison.
La lampe étant installée, une mesure à la distance de la fleur femelle que je vise indique une luminosité de 2200 Lux, soit 2 fois la luminosité actuelle juste derrière la fenêtre. Nous allons bien voir si ça change quelque chose...





Windowfarm

Une windowfarm est un système hydroponique vertical, fait de bouteilles recyclées,développé par Brita Riley (voir  sa présentation à TEDxMan...